
Frédéric Pierucci, ancien dirigeant d'une filiale américaine d'Alstom Power Company, s'est retrouvé au cœur d’un scandale d'État autour du contrôle des centrales nucléaires françaises. Arrêté par le FBI en 2013 et faussement accusé de corruption, Pierucci a été emprisonné plus de deux ans, ce qui a contraint Alstom à payer la plus grosse sanction financière jamais imposée par les Américains, ainsi qu’à céder des zones de contrôle à General Electric – son plus grand concurrent… Longtemps réduit au silence, l’auteur a décidé de tout révéler. Son excellent témoignage illustre la manière dont les États-Unis utilisent le droit des sociétés comme arme, y compris contre leurs propres alliés, et l'aveuglement des gouvernements européens au sujet de la machine de guerre économique américaine

Nous sommes en guerre, déclare Michel Geoffroy, et ce quatrième conflit succède à la guerre froide. Une véritable guerre des mondes car elle voit s'opposer différentes représentations du monde incarnées chacune par sa civilisation et parce qu'elle a le monde pour enjeu. Cette quatrième guerre oppose les Etats-Unis, bras armé de la superclasse mondiale et nation messianique, aux civilisations émergentes de l'Eurasie, qui contestent de plus en plus leur prétention à diriger le monde, rejettant un Occident aux valeurs décadentes. Car ce que l'on nomme aujourd'hui l'Occident, correspond à un espace dominé et formaté par les Etats-Unis, et n'a plus qu'un rapport lointain avec la civilisation qui l'a vu naître, la civilisation européenne. Et les » valeurs » qu'il se croit en droit de promouvoir partout par la force, sont en réalité des antivaleurs, poisons mortels.

Depuis moins d’un demi-siècle, en un crescendo vertigineux, les moeurs sexuelles sont devenues plus libertines et plus licencieuses. Les normes d’aujourd’hui sont les transgressions d’hier ; la déferlante de la pornographie s’accélère et se criminalise. Aucun domaine, aucun statut, aucun âge n’est épargné. C’est la société dans son ensemble et dans ses fondements mêmes, qui est concernée. L’expression « vie dissolue » fait maintenant sourire, alors que l’on peut légitimement se demander si la civilisation elle-même n’est pas « soluble » dans le pansexualisme triomphant. Cependant, ceux qui posent cette question ouvertement ne sont qu’une infime minorité. On peut ainsi constater que le principal tabou sexuel de notre époque concerne la reconnaissance des dommages causés par ladite « libération sexuelle » ! Cet essai n’élude rien. Il propose un bilan historique et une réflexion sur la permissivité sexuelle, l’aliénation de la liberté qu’elle induit et son utilisation à des fins subversives : politiques, culturelles, éducationnelles et antireligieuses. Il analyse les mécanismes idéologiques et psychobiologiques qui sont en jeu. Un index et un sommaire détaillé permettent de s’orienter facilement dans ce livre, dont la plupart des articles peuvent être lus indépendamment. Cet ouvrage, émaillé de très nombreuses citations, apporte des moyens pour comprendre et pour argumenter à ceux qui ont saisi le risque que cette évolution représente pour la pérennité de la civilisation

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires – un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'œuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Ce livre rassemble les essais publiés sur le site internet de Stanislas Berton entre Octobre et Novembre 2019. « Avec ce livre, j’ai souhaité partager le fruit de plus de dix années de travaux, pratiques et théoriques, dans le domaine des sciences humaines et comportementales, proposer au public une synthèse accessible des connaissances nécessaires pour comprendre les grands enjeux économiques, politiques et sociaux du XXIe siècle et enfin montrer les dangers du cloisonnement des savoirs et la fécondité d’une approche transversale dans la compréhension des systèmes complexes. En vérité, je n’ai fait que suivre ma curiosité, voici les chemins sur lesquels elle m’a mené. » Stanislas Berton

L'arrestation, puis l'annonce de la mort du milliardaire pédophile Jeffrey Epstein déclenchèrent en 2019 plusieurs vagues de révélations qui virent les grands médias jeter l'opprobre sur quelques personnages haut placés. Déjà mis en cause pour le viol d'une mineure en 1977, le cinéaste franco-polonais Roman Polanski dut faire face à une série de dénonciations pour des viols dont plusieurs femmes dirent avoir été victimes il y a 25, 35 et même 45 ans. Des féministes réussirent à perturber à Paris la projection de son dernier film, allant jusqu'à accuser les spectateurs de complicité avec le criminel. Puis on apprit les méfaits et la fuite à l'étranger d'un comparse d'Epstein, Jean-Luc Brunel, alias Benchemoul, directeur d'une agence de mannequins à Paris et fournisseur d'adolescentes pour mâles fortunés en quête de chair fraîche. S'ensuivit une interview, que les médias qualifièrent de calamiteuse, du prince royal d'Angleterre Andrew, qui dut à son tour de justifier d'avoir été vu et revu en compagnie du pédophile et, une fois au moins, enlaçant la taille d'une très jeune fille. Dernier scandale en date : la parution, début janvier 2020, des souvenirs d'une jeune femme qui raconte ce que furent ses rapports, quand elle avait 14 ans, avec Gabriel Matzneff qui en avait à l'époque plus de 50. Le point commun de ces affaires est que dans les quatre cas, les hommes ainsi accusés sont présentés comme des pédophiles (le mot désigne les adeptes du sexe avec les enfants), alors que leurs accusatrices étaient à l'époque toutes des jeunes femmes, ou des adolescentes parfaitement formées, donc plus du tout des enfants. La dernière de ces dénonciatrices, Vanessa Springora, va même plus loin en choisissant pour son livre le titre « Le Consentement ». Elle était donc d'accord… Or si ni Roman Polanski, ni Jean-Luc Brunel, ni le prince Andrew ne se sont publiquement reconnus pédophiles, Gabriel Matzneff, lui, le revendique haut et fort. Comment peut-on qualifier de pédophiles et de criminels, des hommes ayant eu des relations sexuelles avec de jeunes filles pubères et, qui plus est, consentantes ? La lecture attentive de plusieurs écrits de Matzneff, m'a donné, il y a plus de vingt ans, la réponse à cette question.
«Tout en toi pue la France. Plus d'une fois, mon visage a essuyé la violence de ce crachat. On m'a traitée en paria sous les injures et les coups. Si j'ai décidé de devenir française, c'est par amour pour la France, ses valeurs, ses traditions, sa culture, son passé, et c'est précisément ce qu'on me reproche. En faisant ce choix, je suis devenue Claire, le prénom de la honte.»
Fille d'immigrés turcs, Çigdem Koç, devenue Claire Koç en 2008, va vivre un enfer. Famille, amis, collègues, tous l'accusent d'avoir trahi ses origines. À travers ce témoignage sidérant et unique, l'auteur dénonce l'échec de l'assimilation à la française.
Une plongée au coeur du rejet du modèle républicain.

En mai 1750, une rumeur persistante met Paris en émoi. On raconte que des agents de police déguisés s'emparent d'enfants et les envoient à l'Hôpital général. Des émeutes éclatent, des commissariats sont incendiés et des gardes tués. La sévère répression de cette « Marche rouge » se solde par des condamnations à mort. Fondé en 1656 par Louis XIV, l'Hôpital général était d'abord destiné à résoudre le problème de la mendicité par le « renfermement » des miséreux. Mais ensuite, il fut également utilisé pour isoler d'autres catégories de population comme les prostituées ou les enfants trouvés. Explorant les archives de la Salpêtrière qui, avec Bicêtre et La Pitié, formait l'Hôpital général, Marion Sigaut tente d'apporter une réponse aux questions les plus troubles : Que sont vraiment devenus les enfants perdus de l'Hôpital général ? Furent-ils livrés à des libertins qui en usaient en toute impunité ? Vendus à la Compagnie des Indes pour peupler la colonie du Mississippi ? Dans une enquête passionnante, Marion Sigaut éclaire les terribles scandales qu'étouffèrent les dirigeants de l'établissement.
Je ne suis pas un » citoyen » (un citoyen est autonome, il vote lui-même ses lois), je ne suis qu'un » électeur « , un enfant politique qui subit la loi votée par un autre que moi. » Le peuple, dans un pays qui n'est pas une démocratie (et la France ne saurait l'être), ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants » (abbé Sieyès, 1789) Notre régime représentatif est un projet antidémocratique, délibéré, volontaire, depuis le début, et l'impuissance politique populaire qu'il verrouille est la cause première des injustices économiques et sociales. Avec le référendum d'initiative citoyenne (RIC), le peuple monte la première marche d'un processus constituant. Il écrit lui-même les règles de la représentation. Les citoyens constituants, et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui jugent que c'est une bonne idée, sont en train de se trouver une cause commune : instituer nous-mêmes la puissance politique qui nous manque. Dans un peuple devenu constituant, donc vigilant, il n'y a plus de place pour les tyrans. Étienne Chouard, #CitoyenConstituant, 2019

À ceux qui disaient que le Pacs allait mener au mariage des homosexuels, on rétorqua qu'ils avaient l'esprit mal tourné. À ceux qui protestaient que le Mariage pour Tous allait mener à la gestation pour autrui on répondit la même chose.
A-t-on pensé à dire, à ceux qui admirent l'éducation sexuelle à l'école, qu'on allait bientôt sexualiser les bambins dès la maternelle et promouvoir à grands moyens toutes les déviations voire certaines perversions sous couvert de protection de la santé?? De la santé sexuelle.
Au titre des «?droits sexuels?».
Les «?droits sexuels?». Une aberration onusienne publiée en 2008 qui élève au rang de «?droit?» le désir de jouir sans entraves et hors de toute morale.
L'énoncé de ces droits est si insensé qu'on peine à le croire. Pourtant ils sont bien déjà là, partout. On ne les a pas vus venir mais ils ont envahi les écoles, les médias, la rue, les mobiles de nos gosses et même les dictées en primaire…
Marion Sigaut est écrivain et historienne bourguignonne. Elle s'est spécialisée en Histoire sur divers aspects de l'Ancien régime, et tout particulièrement sur le soupçon de l'existence de réseaux pédocriminels durant le règne du Louis XV.

Jamais autant de hauts fonctionnaires n'ont pantouflé à prix d'or dans le privé.
Jamais autant de ministres n'ont été multimillionnaires.
Jamais autant de responsables politiques, et non des moindres, ne sont devenus lobbyistes ou avocats d'affaires…
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi la situation a-t-elle empiré sous Macron ?
Après deux ans d'enquête et grâce à une quarantaine de témoignages inédits, Vincent Jauvert révèle les moeurs de ces élites si voraces qui ont pris le pouvoir dans le sillage du nouveau président de la République. Il décrit leur course à l'argent, leurs campagnes en coulisses pour dissimuler leurs véritables revenus et leurs conflits d'intérêts. Un document implacable.

Retour sur la chute vertigineuse de Carlos Ghosn, de sa prise de fonction comme PDG de Renault- Nissan à son arrestation en 2018.
Avant de devenir le héros d'une évasion rocambolesque, Carlos Ghosn a été le patron tout-puissant d'un des plus grands groupes automobiles, Renault-Nissan, jusqu'à ce jour de novembre 2018, où il est soudainement arrêté par la justice japonaise sur le tarmac d'une aéroport. Comment en est-il arrivé là ? Qu'est-ce qui se cache derrière cette chute vertigineuse?
Au fil d'une enquête foisonnante, Benjamin Cuq montre que les 15 années de Carlos Ghosn à la tête de Renault-Nissan ont été un échec cuisant à tous points de vue, industriel, économique, et social. On y découvre un homme mégalomane, aveuglé par le gain et la réussite, et que rien ne peut arrêter quand il s'agit d'atteindre les sommets. Un homme qui sera finalement rattrapé par son « hybris » et ses frasques financières, alors que commencera « l'affaire Carlos Ghosn » qui n'est pas prêt d'être terminée…